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  • : Désirs d'Avenir Ille-et-Vilaine
  • : Blog du comité de soutien à Ségolène Royal en Ille-et-Vilaine . Rejoignez-nous!
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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 09:28


Sur un plan pratique :
- Au départ de Rennes, des navettes de bus seront disponibles dès 18 heures, place de la République au niveau de la sortie du métro. De même, le retour en bus sera assuré à l'issue du meeting.
- Au départ des villes du département, de nombreuses liaisons par cars vont être proposées. Plus de détails.
- Pour ceux qui viendront en voiture, les parkings A et C seront à leur disposition.

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 00:52

Ségolène Royal a présenté son pacte présidentiel devant plus de 15.000 militants et sympathisants socialistes réunis ce dimanche au Parc des Expositions de Villepinte, au Nord de Paris.

Ce pacte est issu de la synthèse du projet socialiste voté par les militants du PS en juin 2006, des 6000 débats participatifs organisés sur tout le territoire français autour des propositions de notre candidate et des 135.000 contributions parvenues sur le site internet Désirs d'Avenir.

Après ces débats d'idées riches et innovants, après ce travail d'écoute des citoyens mais également des partenaires sociaux et des groupes d'experts, Ségolène Royal s'adresse aujourd'hui à tous les Français.

Notre candidate propose une vision du pays et de la société, déclinée en 100 propositions destinées à redonner un avenir à la France.

Dans un discours très structuré de près de deux heures, Ségolène Royal a passé en revue les différents thèmes qui intéressent les Français au quotidien.

Parmi les 100 propositions, on peut citer de manière non exhaustive : 

Dans le domaine social et économique, pour garantir le pouvoir d'achat et un accès pour tous au logement :

- Hausse du SMIC à 1500 euros le plus tôt possible et hausse des bas salaires juste au dessus du SMIC, hausse qui sera fixée par les partenaires sociaux dès juin 2007 dans le cadre d'une conférence nationale sur les salaires,

- Allocation d'autonomie et d'entrée dans la vie active pour les jeunes sans ressources ou dans la précarité, « allocation qui sera versée en contrepartie d'une obligation de formation sérieuse, d'une recherche active d'emploi et, pour les étudiants, d'heures de soutien scolaire auprès d'élèves en difficulté »,

- Hausse immédiate de 5 % pour les petites retraites. Le minimum vieillesse sera versé mensuellement et les retraites de la Sécurité Sociale seront payées au 1er de chaque mois, pour éviter les découverts.

- Pour le logement, construction de 120.000 logements sociaux, création d'un service public de la caution permettant d'assurer les impayés de loyer et d'éviter les expulsions, mise en location des nombreux logements vacants spéculatifs. Les logements inoccupés depuis plus de deux ans seront surtaxés et les communes auront la possibilité de procéder à des acquisitions-réquisitions.

- Pour lutter contre le chômage des jeunes en France, un des taux les plus élevés d'Europe, 500.000 emplois-tremplins seront créés sur le modèle de ceux que les Régions ont déjà mis en place. D?autre part, chaque jeune, à sa majorité, disposera d'un prêt gratuit de 10.000 euros, pour lui permettre de construire son premier projet de vie.

- Une Sécurité Sociale professionnelle garantira pendant un an, contre une formation qualifiante et une recherche active d'emploi, une rémunération égale à 90% du dernier salaire net perçu afin de permettre, sans drame, la mutation des emplois.

- Dans le domaine de l'éducation, au coeur du pacte présidentiel, Ségolène Royal a redit l'importance de l'école dans la réduction des inégalités sociales.

Photo Vincent Maho-DuhamelPour cela, elle propose, entre autres, la création d'un service public d'accueil de la petite enfance et la scolarisation obligatoire dès 3 ans, un redécoupage de la carte scolaire pour proposer aux familles un choix entre plusieurs établissements, un soutien scolaire gratuit par des répétiteurs pour tous les élèves, en lien avec les équipes pédagogiques, le renforcement de l'autonomie des universités dans le cadre national, la création d'un service public d'orientation pour informer les jeunes sur les débouchés de chaque filière universitaire.

Un plan de réformes global concernant l'Education, la Recherche et la Culture sera présenté dans les jours à venir.

- Concernant la politique de santé publique, pour favoriser l'égalité territoriale d'accès aux soins, création d'une nouvelle génération de dispensaires publics en milieu rural et dans les quartiers urbains sensibles, gratuité totale des soins pour les moins de 16 ans, carte santé pour les jeunes de 16 à 25 ans et contraception gratuite pour les jeunes femmes de moins de 25 ans.

- En matière d'environnement, Ségolène Royal a rappelé sa volonté de faire de la France le pays de « l'excellence environnementale » et souligné que si le réchauffement de la planète nous impose un changement radical de nos comportements, c'est aussi « un défi économique à relever » puisque les filières environnementales nous permettront de créer plus de 100.000 emplois non délocalisables.

Parmi les propositions, un plan de développement massif des énergies renouvelables qui représenteront 20% de la consommation énergétique en 2020 sera mis en place, "ce qui permettra de créer 70.000 emplois et de réduire la part du nucléaire".

- Dans le domaine de la réforme des institutions, il est nécessaire de moderniser le fonctionnement de notre démocratie.

Le pacte présidentiel propose notamment l'instauration du mandat unique pour les députés et sénateurs, la suppression de l'article 49-3, l'introduction de la démocratie participative dans les collectivités publiques (jurys de citoyens et budgets participatifs), l'instauration du référendum d'initiative populaire.

Avec ce pacte présidentiel et dans ce discours interrompu par de nombreux applaudissements, Ségolène Royal a clairement défini un choix de société pour aujourd'hui et pour demain, une société plus juste et plus solidaire, tolérante et riche de ses diversités, dans laquelle chacun a sa place, avec des droits et des devoirs.

Ségolène Royal entend être une présidente moderne, engagée et responsable, à l'écoute des citoyens et respectueuse des valeurs de gauche. Elle le sera !

« Plus juste, la France sera plus forte. »

Pour lire ou écouter le discours de Ségolène Royal à Villepinte, cliquer ici.

Anabel MARIE

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 18:06


Plus de 50 débats participatifs se sont déroulés dans notre département depuis le 21 décembre. Réunissant parfois plus de 100 personnes, dans des salles de réunion ou dans des cafés, ils ont attiré un grand nombre de citoyens venus témoigner de leurs préoccupations, partager leur expérience ou apporter des propositions.
L'organisation proposée par Ségolène Royal et reprise par les équipes en charge de l'animation des débats a permis à un maximum de participants de s'exprimer. La prise de notes systématique a débouché sur des synthèses mettant en évidence les constats partagés, les points de consensus ou de divergences, les propositions, autant d'éléments qui sont ensuite remontés, analysés, comparés avec d'autres pour enrichir le projet présidentiel de Ségolène Royal.

En Ille et Vilaine, le thème le plus souvent abordé a été celui de la vie chère, fréquemment en relation avec le problème du coût du logement, de l'énergie et des transports ainsi que la nécessité de la revalorisation des salaires et des retraites.
Le logement a été l'objet de quelques débats spécifiques où l'on a souligné la spéculation immobilière, la nécessité de mieux faire appliquer la loi SRU et de maîtriser le foncier.

De nombreux débats ont eu pour sujet l'éducation et la formation.
Parmi les propositions, il a été suggéré d'opérer des péréquations entre les communes pour mieux répartir les moyens, mieux intégrer les parents en leur permettant par exemple de venir présenter leur métier à l'école,...

Des débats sur l'environnement ont, là encore, montré l'importance de la volonté politique et le rôle de l'éducation.

Enfin, quelques débats ont porté sur les violences et notamment les violences faites aux femmes.

Quelque soit le thème, dans les petites comme dans les grandes villes, la motivation des participants, la force des témoignages, la volonté de se faire entendre, l'envie de faire des propositions ont prouvé toute la pertinence et l'intérêt de la méthode de Ségolène Royal. Remettre les citoyens au coeur du projet, faire revenir à la politique des gens qui s'en sont éloignés, en Ille et Vilaine comme dans toute la France, une dynamique en profondeur s'est enclenchée.

Arrivés au terme de ce temps de consultation des citoyens, nous entrons maintenant dans une deuxième phase de la campagne où nous aurons à faire connaître et défendre le programme de notre candidate. Pour autant, la méthode prônée par Ségolène, dont le succès a été reconnu et salué par beaucoup, ne s'arrêtera pas le 11 février ni même le 6 mai. Elle doit continuer, dans la poursuite de la réflexion au sein du parti, pour aider les élus et les responsables à faire les meilleurs choix et dans la validation des actions entreprises.

Armelle Bretonnet

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30 janvier 2007 2 30 /01 /janvier /2007 18:14

Comme chaque samedi de janvier, Désirs d’Avenir 35 a proposé un débat participatif ce samedi 27 au Scaramouche à Rennes. Le thème choisi était « Parité, mixité, où en sommes-nous ? Inégalités, violences faites aux femmes, comment réagir ? ».

45 personnes sont venues participer à ce débat ; parmi elles, on a pu remarquer que la parité était quasiment respectée.

Les membres du bureau de Désirs d’Avenir ont tout d’abord rappelé le but de ces débats participatifs et le fait qu’ils étaient organisés sur tout le territoire français (à cette date, plus de 2000 en France et plus de 50 en Ille et Vilaine). Puis, les propositions du projet socialiste et les déclarations de Ségolène Royal en ce qui concerne le thème de la réunion ont été présentées.

Jocelyne Bougeard, adjointe au Maire de Rennes, déléguée aux femmes, à l’égalité et au temps de la ville a apporté quelques éléments de réflexion en ce qui concerne les objectifs à atteindre (réel accès au droit, respect de la dignité, parité, égalité professionnelle...).

Puis, le débat s’est engagé entre les participants.


Les principaux constats :

-  D’une manière générale, les moyens manquent pour appliquer correctement les lois existantes. 

- En matière de parité, insuffisance des sanctions lorsque la loi n’est pas respectée et problème des communes de moins de 3500 habitants, pour lesquelles le respect de cette loi sur la parité n’est pas obligatoire.

- L’égalité professionnelle est loin d’être atteinte (différences d’évolution de carrière, de revenus et de montants de retraite en lien avec les temps partiels et les interruptions d’activité professionnelle, discrimination à l’embauche…). Il est également nécessaire d’atteindre une vraie mixité des métiers.

- Concernant les violences faites aux femmes, les moyens de mettre en application la loi sont trop limités. Le suivi des hommes violents est insuffisant.

Des propositions ont été faites. Parmi elles, on note :

-  Nécessité d’assurer des moyens permettant l’application des lois existantes,

-  Pénaliser plus fortement les partis qui ne respectent pas la parité,

-  Étendre la loi sur la parité aux communes de moins de 3500 habitants,

- Renforcer le rôle de l’éducation et proposer une éducation à l’égalité,

- Sur le plan professionnel, lutter contre le temps partiel subi,

- Proposer de mettre en commun au sein des couples les droits acquis à la retraite pendant la période au cours de laquelle un des deux parents s’arrête de travailler ou réduit son activité professionnelle pour élever les enfants,

- Assurer le suivi des hommes violents (hébergement, injonction de soins thérapeutiques et protection de la femme),

- Prendre en compte la responsabilité de l’alcoolisme et de l’addiction aux drogues dans de nombreux cas de violences faites aux femmes.

En conclusion, des lois existent mais il faut se donner les moyens de les appliquer. Dans le cas des violences conjugales, la loi est insuffisante.

Le débat s’est poursuivi pendant deux heures, les interventions ont été nombreuses et ont montré l’intérêt suscité par ce type de rencontre et la nécessité d’en proposer d’autres à l’avenir.

 

Prochain Café citoyen le samedi 24 février à 15 heures.

 

Anabel MARIE

Notes prises par Armelle Bretonnet, Eric Dubois-Geoffroy, Yann Houédry et Vanessa Lemazurier.

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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 18:49
Vous pouvez visionner les vidéos de Ségolène Royal et de l'équipe de campagne à partir de ce jukebox. Il suffit de cliquer sur cette image.
Pour les plus attentifs, quelques images du Café Ségolène du 20 janvier et de Rennes sur la vidéo du Tour de France des  2000 débats participatifs !


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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 16:17
Dans un article de Raphaëlle Bacqué et de Philippe Ridet publié dans « Le Monde » du 25 janvier, on a pu découvrir le dispositif mis en place par l’équipe de Nicolas Sarkozy pour contrer Ségolène Royal : c’est le Ségo bashing ou la campagne de dénigrement systématique.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que, contrairement à ce que prétend l’UMP, la candidate socialiste est prise très au sérieux par la droite !
Dans son blog "Betapolitique", Raphaël Anglade réagit à l'article  du Monde :

« La campagne de « boules puantes » démarre sur les chapeaux de roues. Pas un jour sans que de nouvelles rumeurs ne naissent sur le web. Dans ce paysage nauséabond, un sport semble particulièrement structuré : le « Ségo bashing »
 
Les règles du Ségo bashing sont très claires : occuper le terrain en poussant de hauts cris dès que l’adversaire prend la parole, manifester le mépris apparent le plus net, employer le plus souvent possible les expressions « bourde », « imprécisions », « légèreté ». Répéter qu’elle n’a pas de programme (malgré les données, nombreuses, figurant sur le site Désirs d’avenir et l’existence du programme du PS).
 
Pour ce faire, une organisation très structurée, dont Le Monde du 25 janvier commence à parler : un petit groupe autour de Nicolas Sarkozy, deux réunions par jour, l’une le matin, à 8h30, l’autre le soir, après les journaux, des élus, de jeunes fonctionnaires. Un seul objectif : « feu sur Ségolène Royal ».
 
Une méthode : mettre en avant les femmes de l’UMP. Nicolas Sarkozy, on le sait, hésite à agresser trop visiblement une femme. Il craint le retour de bâton. Il fait donc donner du Pécresse, du Alliot Marie, du Morano (un peu moins)... Belle illustration du rôle des femmes en politique.
 
Un réseau de bloggueurs amis, de sites plus ou moins indépendants. Comme dans l’affaire du Québec : une prise de position très proche de la tradition française, qui suscite une certaine indifférence au Canada. Mais un premier ministre canadien conservateur qui « donne » à un bloggueur proche de l’UMP une petite phrase qui suffira à allumer un semblant de polémique en France.
 
Le silence complice de nombreux médias. Il faut savoir que l’annonce, par Ségolène Royal, de son intention d’interdire aux vendeurs d’armes la possession de médias n’est pas passée inaperçue au sein du groupe Lagardère ni chez Monsieur Dassault.
On peut s’interroger sur l’efficacité de la méthode. Chirac, dans Le Canard Enchaîné de ce mercredi, manifeste une certaine ironie, dans des termes qui en disent long. « D’habitude, les coups tordus démarrent plus tard, fin février, début mars. Mais c’est dans le tempérament de Sarkozy et de ses amis, d’être pressés ». Et de préciser, en connaisseur, que si le sacre pharaonique suivi d’un tel feu nourri n’ont pas fait gagner à Sarko plus de 2 points dans les sondages, on peut se demander quand il les gagnera.
Il faut dire que la méthode a ses avantages. Un bruit de fond assourdissant, qui empêche l’émergence des propositions et des candidats. Une occupation de l’espace médiatique qui empêche que soient posées les questions qui dérangent : le bilan du gouvernement actuel, les incohérences des déclarations de Nicolas Sarkozy sur son patrimoine, l’erreur tactique de se présenter comme ayant brutalement changé, quand on vient de passer quatre ans à expliquer qu’on est l’homme de la situation...
Mais elle a ses inconvénients. A commencer par les Français eux-mêmes. Les résultats du référendum sur l’Europe rappellent quand même qu’ils n’ont pas l’habitude de se coucher devant la pression médiatique. 
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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 19:31
Le cinquième Café Ségolène de Rennes  :

Samedi 27 janvier
 de 15 heures à 17 heures


Café Le Scaramouche
3 bis, rue Duhamel (derrière le TNB)

Débat participatif sur le thème :

« Parité, mixité, où en sommes-nous ?
Inégalités, violences faites aux femmes, comment réagir ?
».
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24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 22:53
Comme chaque semaine du mois de janvier, Désirs d’Avenir 35 proposait un débat participatif ce samedi 20 janvier entre 15 heures et 17 heures.
45 personnes étaient présentes pour débattre sur le thème « La prison et les peines alternatives à l’enfermement ».

Les membres du bureau de Désirs d’Avenir 35 ont tout d’abord rappelé la place et le mode d’emploi des débats participatifs dans la campagne de Ségolène Royal ainsi que les propositions contenues dans le projet socialiste concernant le rôle de la prison et les conditions d’incarcération des détenus ainsi que le régime des peines d’enfermement ou alternatives.

Philippe Tourtelier, député et membre du groupe d’études parlementaires sur les conditions carcérales et les prisons, a ensuite pris la parole pour apporter quelques informations :
•    Depuis la loi du 22 juin 1987, deux missions sont confiées à la prison : le rôle de punition et la mission de réinsertion sociale des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire. Hors actuellement, seule la mission de punition est privilégiée, au détriment de la réinsertion.
•    La situation des prisons en France est catastrophique. Les droits de l’Homme et du Citoyen n’y sont pas appliqués.
•    La vie quotidienne des détenus est dramatique : surpopulation des maisons d’arrêt (200%) ; difficulté d’accès aux soins ; taux de suicide le plus élevé en Europe (22,8 pour 10 000 détenus contre 9 en Allemagne et 4,7 en Espagne).
•    La loi Perben II de 2004 a aggravé les conditions de détention en augmentant le taux d’emprisonnement au détriment des peines alternatives.
•    La prison favorise la récidive : le taux de récidive après une détention en prison est de 50 % contre seulement 10 % après une peine alternative.

Puis ont été présentées successivement les trois questions clés du débat auxquelles les participants ont été invités à réagir :
•    Les prisons en France : une réalité contraire aux droits humains ?
•    Comment améliorer les conditions de détention ?
•    Quelles peines alternatives à l’enfermement, notamment pour les jeunes ?

Les principaux constats :
•    L’état catastrophique de la vie en prison est le résultat de la surpopulation. Les problèmes d’accès aux services de santé (des semaines d’attente pour obtenir des soins dentaires par exemple), ainsi que les conditions de vie quotidienne difficiles en raison de la vétusté des locaux (2/3 des prisons datent d’avant 1860) et du manque d’espace aggravent la situation. La France se situe juste au-dessus de la Moldavie, loin derrière les autres pays de l’UE. Les détenus sont souvent dans un état de dépression, menant quelquefois au suicide.
•    La politique actuelle est orientée principalement vers la répression et néglige la réinsertion.
•    La prison favorise la récidive et est génératrice d’insécurité. Nicolas Sarkozy surfe sur ce sentiment d’insécurité en proposant de mettre en place des peines plancher, c’est-à-dire l’addition des peines, ce qui conduirait à appliquer des peines disproportionnées par rapport aux délits commis et favoriserait les enfermements de longue durée.
•    La législation pénitentiaire est à revoir. Les services de la magistrature croulent sous les lois, dont beaucoup ne sont pas ou mal appliquées.
•    Pour de nombreux délits, la prison apparaît comme la seule solution, or les peines alternatives combinées aux peines d’emprisonnement en fonction du type de délit ont prouvé leur efficacité dans la lutte contre l’insécurité. Mais l’opinion publique est-elle prête à moins de prison, à des prisons différentes et à plus de peines alternatives ?

Au cours du débat, de nombreuses propositions ont été faites. Parmi elles, on relève :
•    Pour améliorer les conditions de vie en prison, il faut désengorger celles qui sont surchargées, notamment les maisons d’arrêt. Pour cela, les peines inférieures à 6 mois doivent être effectuées en peines alternatives, en milieu ouvert, sauf obligation d’une mise à l’écart pour raison de sécurité ou sanction concernant les personnes qui se sont soustraites aux obligations liées à l’exécution en milieu ouvert.
•    Le droit à la santé doit être appliqué (accès aux soins, aménagement de la peine d’emprisonnement pour des personnes en fin de vie notamment).
•    Il faut dépoussiérer la loi en reprenant la proposition de loi de Marylise Lebranchu de 2002 et les conclusions des Etats Généraux sur les prisons de 2006. Les lois sur la justice et la prison doivent faire l’objet d’une évaluation.
•    Il faut favoriser les peines alternatives. Elles doivent représenter 2/3 des peines à l’avenir. Les mesures alternatives contribuent à la réduction de l’insécurité en abaissant le taux de récidives. Il faut donner plus de moyens à la justice, aux collectivités, aux associations, aux services sociaux pour mettre en place les peines alternatives. La justice sociale doit être l’alternative à la délinquance.

En conclusion, le débat a été riche, technique mais accessible. Pendant plus de deux heures, les personnes présentes sont intervenues pour apporter des témoignages et des propositions concrètes au problème des prisons en France et en débordant  logiquement sur les problèmes de l’insécurité.

Merci à tous les participants et rendez-vous samedi 27 janvier pour un débat sur le thème « Parité, mixité, où en sommes-nous ? Inégalités, violences faites aux femmes, comment réagir ? ».

Eric DUBOIS-GEOFFROY pour Désirs d’Avenir 35
Prise de notes : Armelle Bretonnet, Erwann Le Hô et Anabel Marie.

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 23:25

Le quatrième Café Ségolène de Rennes  :

Samedi 20 janvier
 de 15 heures à 17 heures


Café Le Scaramouche
3 bis, rue Duhamel (derrière le TNB)

sur le thème

« La prison et les peines alternatives à l’enfermement ».

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 00:53
Comme chaque semaine du mois de janvier, Désirs d’Avenir 35 proposait un débat participatif samedi 13 janvier entre 15 heures et 17 heures.
41 personnes étaient présentes pour débattre sur le thème « Logement et accession au logement ».

Les membres du bureau de Désirs d’Avenir 35 ont tout d’abord rappelé la place et le mode d’emploi des débats participatifs dans la campagne de Ségolène Royal ainsi que les propositions contenues dans le projet socialiste en matière de logement.
Guy Potin, adjoint au Maire de Rennes, chargé de l’urbanisme et du logement, a ensuite pris la parole pour apporter des informations sur la crise de l’immobilier et présenter quelques chiffres :
- Actuellement, on estime qu’il manque en France entre 800 000 et 1 100 000 logements pour satisfaire les besoins.
- Les prix moyens de l’immobilier ancien en France ont augmenté de 96% entre 1997 et 2004.
- Entre 1997 et 2004, le taux d’endettement des ménages qui accèdent à la propriété est passé de 3,2 années de salaire à 4,2 années de salaire et les durées d’emprunts se sont allongées en moyenne de 4 ans.

Les participants ont alors été invités à réagir à ces chiffres.

Plusieurs constats sont apparus. Notamment :
-    Le logement est cher car le coût de construction a augmenté : le coût des matériaux a beaucoup augmenté (rappel de la forte demande chinoise en matériaux de construction), les ouvriers du bâtiment sont heureusement mieux payés, les normes de construction sont plus contraignantes aujourd’hui (tout le monde en est satisfait) mais c’est plus onéreux, les marges des promoteurs sont normales. Il est donc difficile de faire varier ce coût. Il est plus intéressant de considérer l’écart entre ce coût de la construction et le prix de vente proposé.
-    Le vrai problème est le manque de logements neufs accessibles aux petits et moyens revenus (par contre, il y a assez de logements pour les ménages avec bons revenus) et le manque de logements sociaux, ces deux déficits font grimper les prix de manière artificielle.
-    Le pouvoir d’achat des ménages est souvent trop faible pour acheter un logement et cela les conduit à avoir recours à des emprunts sur 30 ans, ce qui est énorme.
-    La loi SRU, dont un des buts est de développer la mixité sociale et d’assurer une offre d'habitat diversifiée et de qualité, n’est pas appliquée partout.
-    Concernant le droit au logement opposable, ça ne résoudra rien puisqu’il y a un manque de logements. Il fera seulement le bonheur des avocats.
« Le vrai droit au logement, c’est un loyer ou un prix d’achat accessibles. »

Au cours du débat, de nombreuses propositions ont été faites. Parmi elles, on relève :
-    Imaginer une forme d’investissement associatif et éthique : une structure de fonds de placement qui permettrait d’acheter des parts pour construire des logements sociaux et s’assurer ainsi un plan d’investissement pour la retraite. De nombreux actifs (en particulier, artisans et commerçants) investissent dans la pierre pour assurer leur retraite. Il serait plus judicieux de leur demander d’investir dans le logement social.
-    Rassurer les petits propriétaires pour les inciter à louer leur bien par la création d’un fonds d’investissement à intérêt général permettant de garantir le versement des loyers et la prise en charge des réparations en fin de bail.
-    Offrir une garantie universelle pour le logement privé et social, ce qui permettrait de mobiliser le parc privé.
-    Alourdir les sanctions pour les communes en cas de non-application de la loi SRU par une sanction directe des élus (inéligibilité).
-    Refuser toute aide publique sans contre partie sociale affichée et durable.

En conclusion, le débat a été nourri. Pendant plus de deux heures, les personnes présentes sont intervenues pour apporter des témoignages et des propositions concrètes au problème du logement en France.
Merci à tous les participants et rendez-vous samedi 20 janvier pour un débat consacré à « La prison et les peines alternatives à l’enfermement ».

Anabel MARIE pour Désirs d’Avenir 35
Prise de notes : Eric Dubois-Geoffroy, Yann Houédry et Vanessa Lemazurier.

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