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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 14:23
Les vives attaques de Lionel Jospin contre "l'illusion" Ségolène Royal ont semé le trouble lundi chez les parlementaires socialistes réunis à Paris, la plupart, à l'instar du patron du parti, François Hollande, appelant à en finir avec "les querelles de personnes".

Libération a publié lundi des extraits du livre de l'ancien Premier ministre intitulé "L'Impasse" (à paraître le 24 septembre chez Flammarion) dans lequel il juge que la candidate PS à la présidentielle était une "illusion" et la "moins capable de gagner".

"Les questions de personnes aujourd'hui doivent être mises de côté. On a perdu trois présidentielles de suite. C'est suffisamment grave pour" qu'on se mette en ordre de bataille "pour maintenant être capable de les gagner", a déclaré M. Hollande à son arrivée à la journée parlementaire PS, organisée à Paris.

"La rénovation du parti, ce ne sont pas seulement des règlements de compte entre amis, des amertumes qu'on ressasse", a réagi le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, en regrettant que ces "polémiques" ne "facilitent pas le travail des socialistes".

"Si tous les mois, on remet un euro dans la machine, on ne va pas s'en sortir. C'était une parole qui était attendue, elle est connue. Ce n'est pas Ségolène Royal seule qui explique qu'on ait perdu. Si on devait s'arrêter à cela, ce serait une contribution incomplète", a estimé Benoît Hamon, secrétaire national du PS.

Plus virulent, Arnaud Montebourg a dénoncé des "déballages" et "histoires d'orgueil". "Je ne comprends pas cette maladie des socialistes à s'autodétruire. Je regrette que Lionel Jospin ait lui aussi fait son livre, il y en avait déjà assez", a-t-il dit.

Proche de Dominique Strauss-Kahn, ancien rival de Mme Royal, Jean-Marie Le Guen a regretté des propos "exagérés" et "totalement inopportuns" de la part de M. Jospin. "C'est une erreur de focaliser trop sur la responsabilité de la candidate" plutôt que de s'atteler à "rénover le logiciel".

La députée Delphine Batho, qui a succédé à Mme Royal dans les Deux-Sèvres, a dénoncé "l'aigreur" qui a "guidé la plume" de Lionel Jospin. "Plutôt que de la violence, je sens de l'aigreur ainsi qu'une conception aristocratique de la vie politique", a réagi Mme Batho : "Peut-être que ça éclaire aussi les Français sur les difficultés qu'a eues la candidate pendant la campagne présidentielle. Les divisions nous ont fait mal".

"Tout ce que Jospin a pu dire se résume malheureusement en un seul mot: l'aigritude", a renchéri Gaétan Gorce, lui aussi proche de Mme Royal. "Il faut sortir de l'amertume. Ce genre d'expression fait mal à toute la gauche. Je me mets à la place de tous ceux qui peuvent découvrir ce genre de déclarations ce matin et qui doivent être complètement accablés. Il faut un changement radical des pratiques et des équipes", a insisté le député de la Nièvre.

Ancien directeur de campagne de la candidate, Jean-Louis Bianco a regretté des paroles "dictées par le fiel et la rancoeur" qui vont "nous faire perdre du temps dans le travail de la rénovation du PS". "Celui qui n'a pas été capable d'être présent au second tour en 2002 n'est pas forcément le mieux placé pour donner des leçons", a-t-il lâché.

"On ne peut pas rester à cette explication -2002, c'est la faute des autres- et -2007, c'est la faute de la candidate-", a estimé Jean-Jack Queyranne, autre proche de Mme Royal.

Source : AFP
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commentaires

J
Lionnel Jospin est lucide, c'est tout.
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